" Je suis un vieillard sous naphtaline
Et toi une force qui s’incline,
Cela ne fait pas de moi un coupable
et de toi un incapable
Surveille ta joie colérique
Petit homme aux manettes,
Tu as confondu le générique
Avec des milliers de pense-bêtes
Ressaisis-toi jeunesse perdue
De ces réseaux qui mâte ton c**,
Tu es la victoire du lendemain
Pas celle qui a le sang sur ses mains
Indignez-vous sur les échecs d’avant
Et ravivez le feu sur votre présent,
Car un vieillard a des regrets en cendres
Que nulle jeunesse ne peut prétendre
C’est moi le mur tombé
Et toi les sans papiers,
C’est encore moi les appelés
À un drapeau tâché,
Et c’est bien toi les manifestes,
Que la rue porte à tes protestes "