Seule, tu m’avais dit qu’à deux
Nous pourrions devenir
Le silence d’un isoloir
Qui passerait aux aveux
J’ai appris à te regarder
À desserrer les doigts
D’une main qui porte le combat
Loin de ce qui reste de ton pays
Les nuits s’efforcent à t’endormir
Mais les réseaux te font tenir
De Paris à Kyiv sans jamais finir
Toi ma résistante
Assise dans le métro
Qui n’a que faire des arrêts
Tant que les portes se referment
Arrête-toi sur mon regard qui s’emballe
Devant toi se tient ton arme
Sans balles
Devant toi se tient un donneur
De cœur
Il est temps d’envisager
Ce qui mène à la haine
Décortiquer l’amour
Pour ne plus le faire rugir
Alors ma résistante
Combat aussi longtemps
Qu’il faudra pour lever
Un drapeau blanc
Et je ne serai pas loin
De cette fin du monde
